À l’occasion de la journée de la santé mentale, le 11 mai 2019, j’ai eu le plaisir de rencontrer un jeune écrivain de talent, William Emmanuel.
Il a déjà à son actif plusieurs romans :
- ‘’Jupons longs’’, 2019,
- ‘’Les enfants de Virginia Beach’’, octobre 2018
- ‘’La GuerreEdalfirienne : l’Exilé de Gollora’’, octobre 2018.
Son vocabulaire recherché, sa bonne syntaxe, sa connaissance de la langue française et sa sensibilité à la psychologie profonde de l’âme m’ont impressionnée.
Dans les romans de ce jeune auteur, les scènes sanglantes nous tiennent en suspens. Le côté ambivalent de la vie apparaît souvent. La mort côtoie la vie. Je dénote chez lui un souci de la vie qui nous amène irrémissiblement vers la souffrance de la mort. À mon avis, sa vision du monde romanesque explique un intérêt pour la survie.
‘’L’Exilé de Gollora’’ s’avère plus difficile à lire à cause des nombreux personnages du roman qui changent de nom et l’abondance du verbe littéraire.
D’une façon générale, je puis dire que ‘’Jupon longs’’ s’avère mon préféré… un roman plus court et qui saute plus rapidement dans le vif du sujet.
Je souhaite à ce jeune romancier plein d’audace et de fougue de garder cette attitude propre à la jeunesse. Croire en soi, en l’équilibre, l’ambivalence des générations, la vie et la mort, constituent le caractère propre de ce romancier. Ses romans portent à réflexion sur la souffrance mentale et physique de l’être humain.
Bonne lecture.
Mariette Ménard